1 An - 4 Continents - 20 Pays (+1)

Amérique : Canada, USA, Bélize, Guatémala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica

Océanie : Fidji, Nouvelle Zélande

Asie : Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde, Népal, Laos, Cambodge, Vietnam, Chine, Mongolie

Europe : Russie

BIENVENUE

Voici notre blog... Il vous permet de suivre notre périple autour du Monde; depuis la préparation et notre départ le 03/09/12, jusqu'a notre retour en France le 19/07/13. Il est ouvert à tous, n'hésitez pas à nous laisser vos messages.
A bientôt.

lundi 29 juillet 2013

BILAN

Coucou,

Pour un petit retour sur notre aventure et pour enfin connaitre nos impressions sur ce voyage, allez visiter la page BILAN de notre tour du monde.

Bisous a tous


lundi 22 juillet 2013

MERCI!

Ça y est! On l'a fait! Notre tour du Monde!
Et on est fiers d’être parvenu au bout de ce périple.
Après 22 pays et 320 jours de voyage nous revoilà au point de départ, et tout est différent, rempli d'images et de rencontres, de souvenirs pour toute une vie.

Alors merci a tous,
A nos familles, sans qui nous ne serions pas là,
A nos amis, sans qui nous ne serions pas partis,
A nos collègues, sans qui nous ne nous serions pas décidés,
Aux autres, sans qui nous ne serions pas revenus...



jeudi 18 juillet 2013

RUSSIE : La fin d'un voyage

   Nous atteignîmes finalement notre 22e et dernier pays : la Russie, le plus grand pays du monde (en taille). Cette nation a toujours véhiculé mythes et folklores à travers les ages. Nous ne savions donc pas très bien ce que nous réservait la "mère patrie" tout en ayant, je l'avoue, quelques idées un brin caricaturales en tête.
   Pour traverser l'immense étendue de ses contrées, nous primes comme moyen de transport celui qui semblait le mieux représenter la fin de notre voyage : le Transsibérien. Emprunté par de nombreux aventuriers et poètes bien avant nous, ce train mythique, construit à partir de 1891, nous fera parcourir une partie de ses 9 288 km pour atteindre notre dernière destination: Moscou. Une bonne surprise nous attendit dans le train car nous partageâmes notre compartiment avec un couple de français qui, le monde est petit, terminait également son tour du monde d'un an à bord de ce train mythique. Échange d'anecdotes, de photos et de fou-rires parsemèrent donc ce premier trajet.


   Notre premier arrêt eut lieu à Irkoutsk. Mais pas le temps de visiter la ville que nous sautâmes dans un mini-bus direction l'ile d'Olkhon située dans le lac Baïkal. 7 heures de trajet sur des routes composées essentiellement de nids de poule en compagnie de Russes semblant avoir souvent besoin de se désaltérer à la gourde qui passe de mains en mains. Bizarre, il ne fait pourtant pas si chaud...
   Après ce trajet dont se souviendront mes fesses, nous arrivâmes enfin au lac. Difficile de trouver les mots justes tant l'environnement qui nous entoure nous inonde de ses beautés. A chaque sommet d'une colline, chaque détour d'un sentier, partout où nos yeux se posent nous admirons un paysage fantastique. Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et plus grand lac ouvert du monde, le lac Baïkal est surtout connu pour la transparence de ses eaux. Imaginez : une eau d'un clair si pur qu'il vous permet d'y voir à plus de 40 mètres, afin d'admirer faune et flore sous-marines aussi nettement que si vous regardiez des oiseaux nageant dans un ciel azur.


   Le village de Khuzhir nous réserva également quelques surprises. Outre le fait qu'avec ses nombreuses petites maisons de bois, il semble être sorti tout droit de la tête d'un Andersen ou d'un Grimm, ses habitants sont d'une nature si souriante et sympathique que si il n'y avait les survets et les coupes de cheveux ringardes, nous nous serions demandés si nous étions bien en Russie (ha... les préjugés...). La nourriture ne nous surpris cependant pas le moins du monde. En même temps, quand vous mangez à tous les repas exactement la même chose, difficile d’être surpris me direz vous.


   Notre court séjour étant terminé, nous reprîmes notre fidèle compagnon de voyage ferroviaire en direction de Moscou.

   Donc, après près de 87 heures de train, nous arrivâmes finalement dans la capitale Russe, ville la plus peuplée d'Europe, chargée d'histoire, de folklore et de matriochka (poupée russe) mais surtout dernière ville de notre parcours.


   N'y restant que 2 jours, nous ne perdîmes pas de temps et comme tout bon touriste qui se respecte, nous visitâmes la Place Rouge et les différents monuments l'entourant:
 - La cathédrale Saint-Basile-Le-Bienheureux, chef d’œuvre de l'architecture moscovite.
 - Le Kremlin, symbole du pouvoir politique russe.
 -  Kitaï-gorod, le quartier d'affaire.


   Entre ballade dans les marchés de la vieille ville et dégustation de mets plus ou moins locaux, nous découvrîmes également la cathédrale du Christ-Sauveur, construite en 1839 en mémoire de la victoire de la Russie sur la Grande Armée de Napoléon Ier (sic...).

   Souvent rabaissée face à la beauté de St Saint-Pétersbourg, Moscou nous aura agréablement surprise, tant par sa réussite à avoir su préserver son patrimoine tout en se modernisant, que par son ambiance chaleureuse et authentique.

   C'est donc sur une bonne note que ce termine notre voyage autour du monde. Et malgré la joie de retrouver nos proches, une certaine mélancolie s'empare progressivement de nous. La sensation qu'un morceau de notre vie se termine amène un léger sentiment de tristesse, quelque chose va s’arrêter et ne reviendra plus, en tout cas, pas de la même manière...

dimanche 7 juillet 2013

MONGOLIE : Mon petit poney

Après presque 30 heures de train, un passage de frontière au milieu de la nuit et un changement d'essieu pour adapter notre convoi aux rails du nouveau pays, nous voila en Mongolie. Au début, des plaines désertiques s'étendent a perte de vue, puis elles cèdent peu a peu place a la verdure et aux montagnes.


La capitale nous fait l'impression d'un gros village anarchique, mélange de 2 continents. C'est sur, compare aux chinois, les mongols sont de petits joueurs (3 millions contre 1.4 milliards), mais ça n'a pas toujours été le cas...


Après 2 jours d'acclimatation, nous partons à la découverte de régions plus authentiques. Le parc national de Terejl nous accueille pour 2 jours, et une famille mongole nous héberge sous la yourte.



Nous découvrons la vie du camp nomade : la nourriture basée sur le bétail : viande et produits laitiers (dans le seau, c'est du yaourt. Oui, oui...); le travail agricole, enfin, Cédric surtout... ; et la population toujours souriante.






Nous en profitons évidemment pour monter a cheval, enfin, plutôt a poney et sur des selles minuscules très dures avec étriers non ajustables..., mais le paysage est magnifique, et le rocher de la tortue impressionnant.





Avant de repartir, nous allons rendre visite au plus grand conquérant de tous les temps : Gengis Khan. Les mongols lui doivent leur nation, et ils le lui rendent bien (ou même un peu trop...).



L'air pur et les sensations de liberté infinie nous auront fait du bien. Nous reprenons donc le train, revigores, en direction de notre ultime étape : la Russie.

mercredi 3 juillet 2013

CHINE : Meme pas mal!

Enfin du ciel bleu! Normal, nous sommes en Chine, mais il y a 500 ans, avant l'industrialisation et la pollution. Pingyao est une petite ville qui semble avoir échappé au temps. Pas de voiture, pas d'usine, pas de building, pas de fast-food... mais des rues pavées bordées de hutongs, des remparts immenses et intacts, des auberges à la cuisine traditionnelle savoureuse... reste quelques chinois quand même... dommage c’était presque parfait!


Dernière étape de notre traversée chinoise, Pékin est comme on se l'imagine : immense, grouillante et très embrumée. La place Tiananmen en est une sorte de concentre.

La cite interdite, cœur de la ville, laisse supposer ce qu’était la grandeur du pays sous les dynasties Ming et Qing. Le palais est un village a lui tout seul.



Le reste de la ville n'a rien a envier aux grandes mégalopoles mondiales, et on ne lui envie pas grand chose non plus. D'ailleurs, après avoir maltraite nos poumons et nos estomacs, nous avons martyrise notre corps (bon, je sais, je suis un peu chochotte, mais Cédric faisait quasi la même tête!).


Mais, a quelques kilomètres de là, des empereurs un peu fous, ont construit une immense muraille inutile mais vraiment magnifique!

La section de Jinshanling est l'une des plus éloignée de Pékin et donc des touristes.


Les 10 km de cette section sont parfois un peu rudes d’accès (pentes a 70%, muraille a demie écroulée), mais quel bonheur de marcher seul sur l'une des nouvelles merveilles mondiales!



Nous quittons la chine avec un sentiment mitige. Peut être la fatigue ne nous a pas permis d’apprécier le pays a sa juste valeur, peut être les différences de cultures et de valeurs ont biaisé notre jugement, peut être le ciel gris et l'air vicié nous ont rendu neurasthéniques, peut être simplement que la Chine n'a pas tenu les promesses que nous lui avions fixé. Restera quand même dans nos esprits une aventure hors du commun peuplée de soldats de terre, de moines sur-entrainés et de gros nounours bicolores, jalousement gardes par un mur gigantesque.