BELIZE : En terre Maya

Le Belize est petit mais décidément plein de ressources ! Nous avons quitté notre petit coin de paradis pour partir un peu plus au nord, a San Pedro. Cette ile, non moins jolie est un peu plus touristique. Et si vous pensez que New York ne dort jamais, eh bien ici, c'est pire. Le matin (dès 4h) et le soir c'est le marché, la journée c'est la plage, et la nuit c'est la fête.

Puis nous avons fait escale a Corozal, a la frontière mexicaine, après avoir passé 2h mouvementées en mer.

De nouveau sur la terre ferme, nous avons repris le stop (qui marche vraiment très bien ici), le plus souvent a l'arrière des pick-up. Ce n'est ni très confortable, ni très sécurisant, ni très étanche (rapport aux averses fréquentes de cette fin de saison des pluies), mais au moins on rencontre des gens vraiment sympas (une bélizienne pure souche, des ouvriers, un fils de diplomate, des membres du gouvernements...), et on apprécie le paysage peuplé de vaches, chevaux et chèvres attachés en bord de route sur la moindre parcelle d'herbe que la jungle n'a pas encore réussi a reprendre. Parfois on croise un carriole avec une famille mormone, ou un cow-boy...

Arrivé a Orange Walk, nous avons pu constaté que les chinois sont partout et qu'il font partout les meilleurs prix, nous avons donc passé 2 nuits dans un "hôtel" qu'ils tenaient. Notre camp de base établit, nous sommes partis pour une excursion de 2h en bateau sur la New River qui serpente au milieu de la jungle.

Avant de découvrir au son des singes hurleurs, le Lamanai (littéralement, crocodile submergé), un site maya exceptionnel peu restauré et donc peu touristique.

Nous sommes actuellement dans la charmante ville de San Ignacio, au milieu des montagnes, a la frontière guatémaltèque, dans une maison d’hôtes typique.

Nous avons visité un autre site maya : Xunantunich, non moins impressionnant.

Et comme on nous l'a beaucoup vanté, nous allons faire une entorse à notre trajet de base, et aller visiter le Guatemala, avant de reprendre notre route vers le Honduras.

Au revoir Belize.