FIDJI : Vinaka!

"Vinaka" signifie "merci" en fidjien, et du fond du cœur c'est ce que l'on voulait vous dire.
Arrivés le 22 aux iles Fidji, nous profitons de notre petit paradis au milieu du pacifique. De part vos généreuses contributions, vous nous avez offert 4 jours de luxe. Et on peut vous assurer qu'on s'y habitue vite...

Le soir du 24, pile à l'autre  bout du monde, le Père Noël était au rendez-vous.

Bizarrement accompagné d'une chorale, il nous a apporté boucles d'oreilles et cigare.

Mais malheureusement sa hotte était beaucoup plus vide que prévu. Aucun des colis qui nous ont été envoyé ne sont arrivés... Nous vous remercions quand même pour vos cadeaux et l'amour que vous y avez mis. Il nous reste un maigre espoir de les recevoir avant notre départ, le 2 janvier... Un petit coup de blues nous a alors envahi, mais nous l'avons bien vite surmonté grâce a 2 bouteilles de champagne et un petit carnet...

Joyeux Noël a tous, et encore VINAKA !!!

USA : LA, dans les étoiles

   C'est donc avec un mélange d'excitation et de nostalgie que nous quittons l’Amérique. Beaucoup de moments resteront dans nos mémoires; certains bons : notre rencontre avec un lamantin, d'autres moins : le vol de mon portefeuille. Mais nous sommes heureux et fiers d'avoir parcouru ce premier continent.
   Mais avant ça, nous avons pris la direction de Los Angeles via une escale à Miami. Problème, une fois arrivés là-bas, nous dûmes patienter plus de 4 heures avant de pouvoir redécoller. Notre premier vol de nuit nous permit toutefois d'admirer la vue; où les étoiles se confondent avec les lumières des bateaux, nous laissant imaginer une traversée parmi les étoiles.

   Ça tombe bien! Parce que des étoiles, c'est exactement ce que nous sommes venus voir à LA. Direction donc Hollywood pour pouvoir admirer le Walk Of Fame.

Si certaines se sont prises, le temps d'une journée, pour des stars...

D'autres, comme moi, ont pu en profiter pour poser avec leurs légendes.

   Une fois le tour de ses étoiles effectué, il nous resta un peu de temps pour admirer le centre ville. Composé majoritairement de gratte ciel, le quartier contraste beaucoup avec le reste de la ville. Bien qu'elle soit avant tout un centre d'affaire important, la ville a su mettre en place de jolis espaces de détente pour décompresser tout en dégustant un petit café.

   Partant le soir même, la journée fut courte et intense. Mais nous garderons un bon souvenir de la ville des anges qui n'a, au fond, pour seul but que de nous faire rêver. Après 10 heures de vol, nous sommes bien arrivés à destination : les îles Fidji, de l'autre coté de la Terre...

COSTA RICA : entre ciel et mer

Nous avons quitté Quepos et son joli parc le lendemain. A peine partie, je m’étalais de tout mon long (d'ailleurs pas si long que ça), emportée par le poids de mon sac à dos je me retrouvais écrasée au sol, dans les gravas, puis sur le dos, telle une tortue ne pouvant plus se redresser... Triste spectacle, mais au moins aujourd'hui les enfants ont peur de moi, et ne m'approchent plus. C'est toujours ça de gagné...

Nous fîmes un stop à Uvita dans une communauté un peu roots, avant de repartir pour un très long trajet en direction de l’extrême sud du Costa Rica et le petit port de pêche de Golfito noyé dans la jungle de la réserve naturel du Corcovado. Ce village du bout du monde vit au ralentit dans une chaleur et une moiteur suffocante. Tout ici semble bien loin des surfeurs en quête de fiestas et de soleil, et des hommes (trop?) murs en quête de filles très (trop?) jeunes...

Après une nouvelle journée en bus au cœur des montagnes centrales a plus de 3000 mètres d'altitude, avec la sensation étrange de voyager dans les nuages, nous découvrîmes Cartago. Cette ville moderne semble receler le seul témoignage attestant que le Costa Rica n'est pas né il y a moins de 50 ans : une basilique et les ruines d'une cathédrale qui fut sans doute magnifique.

Nous passâmes 3 jours mémorables dans la région. Hormis nos soirées intellectuelles à jouer à la bataille navale ou au Monopoly espagnol avec des américains plus que conservateurs..., nous avons exploré les environs peuplés de champs de café, de rivières transparentes, de cascade, et de gens attachants comme Nano pour nous faire la visite.

Nous nous sommes également mis à la recherche de sources naturelles d'eau chaude, que nous avons miraculeusement trouvé après une longue marche à l'aveugle dans le labyrinthe des plantations de café. Là-bas, les femmes et les hommes n'occupent pas la même source et évitent de se croiser.

Nous n'allions pas quitter le pays sans aller voir l'un des géants qui le fait trembler, le volcan Arenal.

Celui ci n'a malheureusement pas voulu nous offrir son spectacle "sons et lumières", il ne tremble plus depuis 2 ans et les minuscules coulées de lave sont le plus souvent noyées dans une mer de nuages. Mais on a quand même assisté à une fête, des danseuses de la région délivraient une prestation scénique en robes traditionnelles.

Nous quittons le Costa Rica demain, après un petit détour par San José. La vie, bien que plus chère, nous y a semblé plus simple et détendue. Les gens, souriants, sont toujours prêts à donner un coup de main, la nature est somptueuse (et même propre!), le quotidien très occidental mais en plus lent. Un peu comme au "Club Med" en fait !

Nous ferons une escale d'un jour à Los Angeles, avant de changer de continent pour rejoindre les Fidji et tous nos cadeaux de Noël !!!

COSTA RICA : Pura vida

L'entrée au Costa Rica se mérite, plus de 3h de queue au seul poste frontière terrestre avec le Nicaragua, sous un soleil de plomb. Mais bonne surprise, pas de bakchich, et des bus flambants neufs qui attendent les touristes.
Nous avons commencé notre séjour par la péninsule de Nicoya. Les villages se suivent et se ressemblent : quelques villas et commerces, une grande plage de sable fin bordant l'eau bleutée du Pacifique, et des surfers sur les rouleaux. On a connu plus dur... Nous sommes donc passé par Coco.

On s'est amusé à Tamarindo, enfin surtout moi.

Et puis on a voulu continuer un peu plus au sud... C'est la que ça se corse! Dans le pays on est civilisé : les lignes de bus sont officielles, les bus ressemblent à des bus, ils arrivent et repartent de gares routières, et en plus à l'heure ! Oui mais voilà, ils vont pas partout... Aucun bus pour les villes du sud, seulement des taxis qui se font plaisir sur les prix, mais on vous annonce ça une fois au beau milieu de nulle part... Merci chauffeur ! On a donc du renoncer à certains lieux, et ce fut aussi l'occasion de belles surprises, comme dans ce village perdu qui semble vouer un véritable culte à Noël.

Nous avons rejoint la partie principale du pays par voie maritime, les multiples iles qui peuplent le golfe de Nicoya, donnent à la traversée un coté magique.

Les villes ne sont pas plus intéressantes ici, aucun bâtiment ancien, des échoppes sans âmes, et une culture très américaine. On dirait que le pays fut créé il y a moins de 50 ans, bizarre... Après une halte rapide à Jaco, nous avons mis le cap vers Quepos et son magnifique Parc Manuel Antonio. Là on peut jouer les aventuriers dans une jungle luxuriante où l'on est trempé même s'il ne pleut pas,

découvrir des animaux plus ou moins vifs,

et se prélasser sur des plages paradisiaques.

Bref, on profite de l'hiver...