1 An - 4 Continents - 20 Pays (+1)

Amérique : Canada, USA, Bélize, Guatémala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica

Océanie : Fidji, Nouvelle Zélande

Asie : Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde, Népal, Laos, Cambodge, Vietnam, Chine, Mongolie

Europe : Russie

BIENVENUE

Voici notre blog... Il vous permet de suivre notre périple autour du Monde; depuis la préparation et notre départ le 03/09/12, jusqu'a notre retour en France le 19/07/13. Il est ouvert à tous, n'hésitez pas à nous laisser vos messages.
A bientôt.

jeudi 28 février 2013

THAILANDE : Ô mon bateau

Voici une petite semaine que nous avons franchi les portes du royaume du Siam, notre 13ème pays. Entre la mer d'Andaman et la golfe de Thaïlande nous passâmes le plus clair de notre temps en bateau. Ce qui nous valu de belles rencontres comme de belles frayeurs, récit.

Apres le passage de frontiere et de nombreuses heures en bus, nous arrivons a Phuket. La ville compte plus de bars que de touristes et n'a pas grand interet, mais c'est le point de depart pour Koh Phi Phi et le lieu de notre rencontre avec un couple qu'on pourrait qualifier de mixte, puisque Céline est Marseillaise et Stephane Lillois. Une excellente soirée achève de nous convaincre de faire un bout de route ensemble.

Nous embarquons donc a 4 le lendemain vers Phi Phi.

L'ile et ses alentours recelent de trésors naturels : eaux turquoises, coraux multicolores, grottes remplies de nids d'hirondelles, plages de rêve... Mais difficile d'en profiter tant l'ensemble est gaché par un flot incessant de touristes irrespectueux de l'environnement et de la tranquilité de chacun! Une grosse desillusion... Nous prenons quand même le parti d'en rire lorsque nous imaginons la tête des fetards au reveil avec une bonne gueule de bois et un charmant tatouage au beau milieu du cou (ici ce sont les "salons" de tatouages qui semblent etre la premiere manne financiere de l'ile, et la nuit ils font particulierement recette...).

Nous quittons Phi Phi et nos nouveaux copains, direction Krabi. Le bateau qui doit nous y conduire etant trop petit, on affrete un second ferry plus grand a coté, et l'on nous fait passer de l'un a l'autre en enjambant le bastingage. Mais s'il n'y a que 60 centimetres entre les 2 bateaux, le second, plus grand et donc plus haut nous oblige a nous hisser d'un metre. Et ce qui devait arriver, arriva, une jeune femme chargée de sacs tombe juste devant nous entre les 2 navires. Stupeur sur le pont! Heureusement l'un des marin la tient toujours a bout de bras. Elle a bu la tasse, ses affaires sont fichues, mais elle est remontée a bord saine et sauve! Quand vient notre tour, on n'en mene pas large...

Krabi, parsemée de temples parait plus authentique. Et les canaux, enserrés par la mangrove, qui bordent la ville, lui confèrent une athmosphere désuette.


Nous changeons maintenant de mer et passons a l'est, de nouveau avec Celine et Stephane que nous retrouvons par hasard. Une petite halte a Suratthani nous permet de deguster les delicieux produits du marché de nuit, tout en assistant a une representation de theatre classiquement thai.

Notre couchette sur le ferry de nuit s'apparente en fait beaucoup plus a une paillasse sur une grosse barque en bois peuplée de 40 personnes... mais c'est une experience !

L'ile de Koh Samui, comme toutes celles du golfe, n'a pas subi les ravages du tsunami de 2004, elle est donc encore habitée par les locaux (bien que les francais tentent une invasion discrete...), et n'est pas defigurée par l'architecture. Nous en profitons pour faire un petit tour en scooter afin de profiter de jolies plages et de temples etonnants.



Notre derniere destination est l'ile de Koh Tao, c'est a dire l'ile de la tortue. Avant d'etre ouvert au tourisme, l'endroit fut successivement un penitencier et une exploitation de cocotiers. Ce petit bout de terre est un vrai paradis. Les petites plages qui entourent l'ile donnent acces a une eau limpide. Le calme regne. Et la nourriture delicieuse.

Demain nous atteindrons Sukhothai, mais pas sans avoir repris le bateau encore une fois.

Avis a la population : restez connecté, car d'ici quelques jours nous vous proposerons un second jeu-concours, cette fois destiné plus aux gourmands qu'aux matheux... A bientot.

jeudi 21 février 2013

MALAISIE : Les îles mysterieuses

   La Malaisie nous aura réservé son lot de bonnes surprises. Car, en plus d'être très développée en matière d'infrastructures, elle regorge de personnes impressionnantes de gentillesse. Ainsi, alors que notre bus devait nous déposer à Taiping, nous atterrissons à plusieurs km de la ville. Pas de problème, la première personne que nous croisons nous propose de nous emmener en voiture dans un hôtel en plein centre ville. Et cela comme ça, juste pour aider.
   Le lendemain, nous primes le bateau pour atteindre l'île des Orangs-outans. Il s'agit ici non pas d'un zoo mais d'un centre de préservation de ces adorables créatures hélas menacées d'extinction. La différence, c'est qu'ici, ce ne sont pas les animaux qui sont en cage mais bien nous. Ce qui donne à cette visite un petit coté "Jurassic Park".


   Les Orangs-outans font parti des animaux les plus intelligents sur Terre. Ils sont capables de raisonner, de résoudre des problèmes complexes, d'utiliser des outils et d'exprimer des sentiments. Notre voyage nous permet d'apprendre des choses nouvelles tout les jours. Pour ma part, je pensais que seul l'être humain était capable de sourire... je me trompais...

   Joe a également eu un succès fou avec les jeunes. Comme d'habitude me direz vous. Cécile l'ayant a peine sorti de son sac qu'ils s'approchaient de la vitre pour l'embrasser.

   Mais nous eûmes une mauvaise surprise à la sortie du parc : pas de bus et des taxis hors de prix. Nous décidâmes alors de reprendre l'une de nos activités abandonné au Belize : le stop. La gentillesse des malaisiens n'étant plus à démontrer, dès la 2e voiture, un jeune couple nous proposa de nous déposer à une station de bus à  30 minutes de route d'ici. Ces gens sont merveilleux.

   Donc après avoir fait du stop, pris un bus puis un ferry, nous arrivâmes sur l'île de Penang qui abrite la ville de George Town, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

   Fondée en 1786, la ville fut un important comptoir de commerce du Sud de l'Asie. C'est donc sans surprise que nous retrouvons en son sein des édifices de toute nationalité : maison coloniale, quartier indien, marché chinois; et de toute religion: église, mosquée, temple hindou et bouddhiste.


   Les rues sont changeantes et animées. Et nous découvrons à chaque coin de rue des scènes sorties tout droit de l'imagination d'un peintre... réellement ou non...


   Nous terminâmes la visite de la ville par son port et ses maisons de pêcheurs bâties sur pilotis. Mieux vaut aimer l'odeur de la mer et le bruit des vagues si vous souhaitez habiter là.

   Nous continuons notre route des demain. Direction : la Thaïlande !

dimanche 17 février 2013

MALAISIE : Hier et demain

Première impression, la Malaisie semble bien plus moderne qu'il n'y parait : pas de bakchich à la douane et les bus sont climatisés, confortables, et traversent le pays sur des autoroutes entretenues, mais malheureusement bordées de milliers de palmiers à huile...

En arrivant à Melaka, ville historique classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, une seconde impression se dégage : le pays essaie tant bien que mal de concilier sa croissance fulgurante et la préservation de ses richesses passées. Le vieux quartier déborde d'un joyeux mélange d'églises et de temples de toutes confessions, de bâtiments fortifiés et de maisons traditionnelles malaises, et de rickshaw kitchissimes.


Il est bordé, d'un coté par une rivière et le quartier chinois où nous passâmes le plus clair de notre temps ainsi qu'une saint valentin délicieuse (pour les gourmands, au menu : saints jacques rôties, velouté de champignons, salades de jeunes pousses, suivis d'un carré d'agneau et purée à la fourchette, et pour terminer un gâteau de crêpes au fromage (sorte de cheesecake local)) ;


et de l'autre, par d'immenses buildings récents.
Une cité portuaire qui fait tout pour se rendre attractive.

Après ces 3 premiers jours au cœur de l'histoire coloniale malaise, nous passâmes les 3 suivants dans un monde où consommation rime avec dévotion. Kuala Lumpur est tentaculaire, son extension parait infinie.
Nous logeons dans Bukit Bintang, centre du commerce de la ville, et ici, quand il s'agit de shopping, on ne plaisante pas : des dizaines de centres commerciaux parsèment le quartier, dont "central park" et son grand huit qui parcourt une partie des 12 étages de boutiques. Impressionnant! (heureusement qu'on a pas de sous ni de place dans nos sacs...).

Le quartier historique est musulman. L'immense palais du sultan fait face a de nombreuses mosquées, plus gigantesques a chaque nouvelle construction. Cela n’empêche pas la place centrale d’accueillir pêle-mêle : des amateurs de tuning, des cosplayers, et des musiciens indiens avec bignous et kilts. Surprenant mélange.

KLCC est le quartier des affaires. Comme a Singapour, les buildings sont immenses et faits de verre. Mais ici, à part les fameuses tours Pétronas, les bâtiments manquent d'originalité.

Enfin, dernier quartier visité, Batu Caves, se compose de 3 immenses grottes-cathédrales, abritant un ensemble de temples. Ce lieu est prisé des hindous qui y viennent nombreux en pèlerinage, notamment pour faire bénir leurs enfants qui pour l'occasion ont le crane rasé et recouvert d'une pâte blanchâtre. Les quelques 300 marches gardées par un géant doré, permettent de méditer avant d'arriver au temple le plus ancien.



Demain nous poursuivrons notre route vers le nord, à la rencontre de singes un peu plus grands, les orangs-outans et de la petite ile de Penang.

mardi 12 février 2013

SINGAPOUR : Cosmopolis

   Le voyage pour Jakarta fut plus trépidant que la ville en elle-même. 11h de voyage à travers l’Indonésie endormie dans un train rempli où tous les regards sont rivés sur vous. C'est compréhensible, on croise peu de touristes habituellement à ces heures là. La capitale ne nous laissera pour seul souvenir qu'une disparité énorme entre riche et pauvre cohabitant ensemble, la villa à quelques mètres du bidonville...
   Nous primes l'avion le soir même pour nous envoler vers Singapour la luxuriante. Une fois arrivés sur l'île, nous nous mimes à jouer à un des nos jeux préférés depuis notre départ, trouver une place dans l'aéroport pour dormir. 3 m2 dans un endroit tranquille derrière un ascenseur? Le rêve! Et c'est donc très fatigué que nous visitâmes le lendemain, nouvel an chinois oblige, le quartier chinois de Singapour: Chinatown. La-bas, nous pûmes assister à différentes commémorations afin de célébrer la nouvelle année.
   Des dragons volaient d'échoppes en échoppes afin de dévorer les offrandes laissées par la foule:

   Des moines bénissaient les fidèles venus en nombre afin de se purifier pour cette nouvelle année:

   J'en profite d'ailleurs pour saluer un vieil ami à moi:

   Et nous vous souhaitons à tous une très bonne année du serpent!

   L'un des problèmes à Singapour, c'est que c'est une ile. Et qu'au bout d'un moment, on n'a plus de place pour loger les gens. Mais les singapouriens sont pleins de ressources et, pour gagner de la place, ils se sont inspirés de leurs cousins japonais. Résultats, Cécile et moi dormiront confortablement et séparément dans de toutes petites capsules durant tout notre séjour.

   Après une bonne nuit de vrai repos, nous attaquâmes cette fois-ci le quartier indien: Little India. Ici, vos jambes vous portent de marché en marché, vos yeux s'écarquillent à la vision des robes aux milles couleurs, votre nez frétille aux senteurs des épices et des fleurs et votre langue s'extasie aux saveurs de curry de leurs nombreux mets.


   Après cela nous nous dirigeâmes vers le quartier qui fait la fierté de Singapour : le Business District. Son quartier des affaires qui a fait de l'île le temple de la finance en Asie du Sud-Est nous permet d'admirer les défis d'architecture que nous offre cette ville.

   Nous nous arrêtons également devant le symbole de Singapour : le Merlion. Singapour voulant dire lion en sanscrit, son nom lui vient d'un aventurier qui avait cru voir cet animal sur l'île.

   Vous l'aurez compris, Singapour se compose avant tout d'un concentré d'ethnies et de cultures du monde asiatique. Et cette diversité a permis à cette simple ile de devenir l'un des plus grand empire financier de ce monde.

jeudi 7 février 2013

INDONESIE : Java

Nous avons traversé les eaux limpides du détroit qui sépare Bali de Java, pour aller a la rencontre d'une Indonésie plus pauvre, plus authentique, plus musulmane, et tout aussi souriante.

L'accueil à la descente du bateau par les officiers du bureau touristique nous donne le ton : l'humour est de rigueur, l'arnaque aussi! Et plus ça a l'air officiel et anglophone, pire c'est. Nous nous passons donc de leurs services, et gagnons Jember en bus.
Le trajet est long ; très long quand des musiciens envahissent les allées munis de leurs yukuleles a 2 cordes (non, ce n'est pas normal) et de leur plus belle voix ; voire trop long quand les enfants vomissent (ça nous rappelle des souvenirs) et que les passagers allument clope sur clope (ca c'est nouveau...).

Depuis notre base avancée, au cœur du Java oriental, nous vous proposons un reportage exceptionnel! Attention, mode Ushuaïa nature : Aujourd'hui, - ksscchhhh - nous allons a la rencontre des "forçats du souffre". Après d'âpres - ksscchhhh - négociations, nous embarquons avec 2 javanais pour les 3h de routes semées - ksscchhhh - d'embuches et de barrages, qui nous séparent du Kawa Ijen. Aux pieds du volcan, nous devons délaisser - ksscchhhh - notre jeep et poursuivre seuls. L'ascension sur - ksscchhhh - 3 kilomètres est particulièrement rude.
Nous effectuons cette montée avec l'un des forçat. Il a commencé a 16 ans, il en a aujourd'hui 32, et malgré le paquet de clopes qu'il fume quotidiennement, il gravit la pente bien plus vite que nous... Chaque jour, comme son père avant lui, il fait 2 fois l'aller-retour qui le sépare du centre du cratère, afin de collecter les 150 kilos (200 pour les plus costauds) de souffre, qu'il redescendra sur son dos, et revendra pour moins de 12 Euros.
Sur notre chemin nous croisons les derniers porteurs de la journée, chargés de leurs 2 paniers de souffre, qui redescendent en petites foulées leurs pépites plus lourdes que Cédric! La plupart sont petits et secs, et nombreux sont ceux qui présentent d'énormes tumeurs au niveau de la gorge.
Le spectacle au sommet est cependant grandiose : un paysage lunaire entoure un lac acide émeraude, bordé de plages dorées d'où s’échappent des fumerolles nauséabondes.
Le retour, sous une pluie torrentielle, et sans les fameux paniers, sera tout de même plus facile.
Ce travail extrêmement dangereux (eux, malgré l’évidence, s'en défendent...) est toutefois l'un des plus lucratif du secteur primaire.


Un peu échaudés par le bus, nous testons un nouveau moyen de transport dans notre tour du monde : le train. C'est presque le même prix, la même lenteur, mais la clope et les chanteurs en moins, les vendeurs de bouffe et le respect des horaires en plus.
Arrivés à Semarang de nuit, nous partons en quête d'un hôtel. Il y a de tout, a tous les prix : de 4€ la nuit avec rats - non chats, ah non c'est bien des rats... - et cafards ; a 100€ avec piscine, concierge et voiturier. On optera pour un choix intermédiaire dans une charmante rue peuplée de rats (toujours), de péripatéticiennes, et de gargotes de Nasi Goreng a 60cts le plat, servi avec de la sauce pimentée (mais vraiment!), quelques mots d'anglais, et le sourire.
Le lendemain, autre expérience kamikaze, le marché de la ville qui ressemble a s'y méprendre au souk de Marrakech. Heureusement que nous avons dégusté le durian, fruit qui pue mais qui est très bon (un peu le gout du litchi), avant de passer dans les allées dévolues à la vente de la viande, du poissons et des fruits de mer, le tout étalé, accroché ou macérant avec les mouches par 35 degrés et 90% d'humidité... Eh sinon, vous reprendrez bien un peu d'ayam goreng (riz frit, toujours, mais avec du poulet)?

Nous passons la suite de notre séjour indonésien à Yogyakarta. La ville est avant tout connue pour la - ou plutôt - les cultures qui y sont présentes.
Le centre ville abrite le Palais Kraton, lieu de vie du Sultan Hamengku Buwono 10 et de ses serviteurs au nombre de 12000!

Cette population née, vit et meurt au service du sultan. Elle propose des spectacles de danse traditionnelle, la confection de batik, des ateliers et théâtres de marionnettes, et toutes sortes de produits locaux au reste de la ville.

En son sein, le Taman Sari, ou "jardin des plaisirs" renferme les bains des femmes. Les anciens sultans et leurs harems aimaient s'y prélasser.

Ici, comme partout en Indonésie, les oiseaux ne sont pas libres. La basse-cour est élevée pour combattre et/ou se faire frire; les aras passent le plus clair de leur temps attaches en haut de mats; et les passereaux en cage chantent malgré tout.

En périphérie de la ville, 2 temples majeurs valent le détour. L'un bouddhiste, l'autre hindouiste.
Le premier, Borobudur, construit dans les années 700, est le plus grand temple bouddhiste au monde. Il s’élève sur 7 étages, avec tout en haut, des cercles de dizaines de stupas renfermant chacune un bouddha. L'endroit est grandiose!


Le second, Prambanan l'hindouiste, construit au 9eme siècle, a du mal a se relever du tremblement de terre de 2006. L'ensemble de tours dédiées aux nombreuses divinités est tout aussi spectaculaire. Dommage que le temple ne soit plus complet aujourd'hui, presque toutes les petites tours extérieures ayant croulées.

Nous reprenons le train, mais de nuit cette fois et le soir du nouvel an chinois. Peut-être aurons nous des surprises... Avant de décoller pour Singapour, nous passerons donc une journée dans la capitale : Jakarta.

Nous retiendrons de l’Indonésie une vraie mixité culturelle, un dépaysement total, et le fait que nous soyons des stars ici!