1 An - 4 Continents - 20 Pays (+1)

Amérique : Canada, USA, Bélize, Guatémala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica

Océanie : Fidji, Nouvelle Zélande

Asie : Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde, Népal, Laos, Cambodge, Vietnam, Chine, Mongolie

Europe : Russie

BIENVENUE

Voici notre blog... Il vous permet de suivre notre périple autour du Monde; depuis la préparation et notre départ le 03/09/12, jusqu'a notre retour en France le 19/07/13. Il est ouvert à tous, n'hésitez pas à nous laisser vos messages.
A bientôt.

jeudi 29 novembre 2012

NICARAGUA : Que d'eau!

Granada est effectivement très différente de Leon, qui restera notre coup de cœur dans le pays. La ville, bien qu'elle nous soit apparue moins authentique et un peu trop touristique, a beaucoup à offrir, à commencer par ses ruelles colorées. Autour de la place centrale, de nombreux bâtiments religieux, des maisons coloniales somptueuses, et de charmants musées, rendent la visite intéressante.


Granada est toujours en mouvement. Le matin les bus, les taxis et les chevaux trainants leur cargaison sur des remorques de fortune se frayent un chemin jusqu'au marché. La journée, quand les processions religieuses n'envahissent pas la chaussée, ceux sont les gamins et leurs pétards. Et le soir, les marchands ambulants sortent leur barbecue, et proposent à qui veut bien, une nourriture dont on ne sait pas trop d'où elle vient...



L'autre attrait de la ville vient de son lac toujours balayé par le vent et secoué par de belles vagues. Le Lago Nicaragua, grand comme la corse, fournit les réserves en eau et poissons pour l'ensemble de la région. Les centaines de petites îles bordant ses cotes sont tantôt peuplées de luxueuses résidences secondaires, de maisons de pécheurs faites de tôle, ou de singes araignées.


Après ses quelques jours à Granada, nous avons pris la direction de l'océan Pacifique pour nous rendre à San Juan del Sur. Eh bien, le nom comme le lieu ressemble en tous points à Saint Jean de Luz. Construite dans une crique bordée d'un long croissant de sable fin et entourée de falaises et rochers, la ville compte autant de restaurants et bars de plage que de surfers étrangers. L'ambiance y est à la fois festive et paisible, le littoral protégé, et les touristes bienvenus.


Demain nous quitterons le Nicaragua pour entrer dans notre dernier pays d’Amérique centrale, le Costa Rica.

jeudi 22 novembre 2012

NICARAGUA : Leon et ses potes

On vous le disait, nous avons passé le frontière nicaraguayenne à Guasaule moyennant un petit bakchich (c'est le cas dans tous les pays d’Amérique centrale lors du passage par la frontière terrestre). Nous avons immédiatement fait route vers la ville étudiante et contestatrice de Leon. Outre sa cathédrale classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, et ses nombreux bâtiments d'époque coloniale, le lieux est paisible, charmant, et cerise sur le gâteau, vraiment pas cher!


Nous primes 2 jours pour visiter la ville et profiter de l'atmosphère léger qui s'en dégage, et un de plus pour nous prélasser sur l'immense plage de sable gris de Poneloya (située à quelques kilomètres de là) et faire la rencontre du Pacifique.

Puis, et parce qu'on a quand même un planning à tenir, nous sautâmes dans pas moins de 4 bus et un taxi pour nous rendre à Masaya. La ville ne présente pas d’intérêt majeur, si ce n'est un marché d'artisanat réputé (mais vraiment cher!) et bizarrement entouré de remparts gigantesques.

Par contre, elle se situe à proximité du parc volcanique du même nom. Et c'est à couper le souffle!, au propre à cause de la fumée et des vapeurs de souffre qui se dégagent en continue du cratère le plus actif du pays, comme au figuré tant la vue est belle.




Cette excursion fut aussi pour nous l'occasion de parcourir un musée très pédagogique et bien conçut sur le volcanisme, et surtout de nous enfoncer au centre de la terre, dans un tube de lave de plusieurs centaines de mètres, surnommé à juste titre : la bat-cave !
Nous tenons d'ailleurs à remercier encore nos partenaires, sans lesquels nous n'aurions pu vivre tant de moments magiques. Merci !


Actuellement nous sommes dans la ville rivale de Leon : Granada la conservatrice.

mardi 20 novembre 2012

Cher Papa Noël

Cher Papa Noël,

Cette année encore j'aurai été très sage, mais pour me donner mes cadeaux, ça va être un peu plus compliqué... alors voici quelques conseils :
  • Pour commencer, troques ton habituel manteau et tes bottes contre un bermuda et des tongs.

  • De même, ne cherches pas de cheminée, pour cette fois tu pourras entrer par la porte. Tu peux aussi faire appel à La Poste, (mais bien en avance) pour plus de simplicité. Voici donc mon adresse, les 22, 23, 24, 25, et 26 décembre 2012 :
A l'attention de Cécile Bard,
 The Uprising Beach Resort,
Beach Road,
Pacific Harbour,
P.O.Box 416 Pacific Harbour,
Fiji Islands

  • Enfin, évites les cadeaux encombrants, trop lourds, de valeurs, ou ceux périssables trop rapidement.

  • Voici ma liste, elle est non exhaustive : une clé USB avec des films dessus (comme : Forest Gump, Taken 2, Moonrise Kingdom, Age de glace 4, Le lorax, Quantum of solace, Skyfall, Frankeinweenie, Un plan parfait, Jason bourne l'heritage, Hotel transilvania, Les mondes de ralph, Le prenom, Indian palace, Expandables 2, Men in black 3, The artist, Le chat du rabbin, The lady, Sinister, God bless america, Looper, les saisons de That's 70's show, et tout film récent que tu juges bon... )  un gant de gommage kessa, un protège sac à dos de 40 litres, un masque et tuba, une demi bouteille de champagne...

Merci d'avance Papa Noël !

Cécile

PS : Cédric sera avec moi, tu peux aussi lui apporter des cadeaux, même s'il est évidemment moins sage que moi : un protège sac a dos de 70 litres, un masque et tuba, un drapeau français a coudre sur son sac, un shampoing solide, le livre "l'abomination de Dunwich" de Lovecraft...

PPS : cet article est parsemé des photos de chaque moment de noël aperçu dans chacun des 6 pays que nous avons visité.

dimanche 18 novembre 2012

HONDURAS : De villes en villes

Voila, nous venons de quitter le Honduras, que l'on a traversé dans toute sa longueur. Et on reviendra pas...
Après Copan, nous avons tracé notre route toujours un peu plus vers le sud. Nous fîmes d'abord halte à Santa rosa de Copan, ville soit disant propre et riche. Eh bien, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est inexact... Certes la ville s'est un peu développée grâce a ses productions de café (très bon) et de cigares (que Cédric goutera bientôt), sinon c'est très sale et pollué, comme partout ici. Et le seul intérêt se trouve sur la place centrale où il y a une église, souvent très jolie, comme partout ici !

Puis nous avons successivement visité : Gracias et son marché très animé et coloré, comme partout ici;

ainsi que son fort, ou nous apprîmes l'origine du nom de la ville : après de nombreux jours, les explorateurs qui cherchaient un lieu pour établir leur campement, remercièrent le seigneur lorsqu'ils trouvèrent cet endroit.

La Esperenza, sa charmante chapelle, et ses pickpockets très doués qui ont désormais l'usage du portefeuille de Cédric contenant 12€!

Comayagua, sans doute la seule ville réellement accueillante et intéressante.

La capitale, Tegucigalpa, immense, bouillonnante, bruyante, et américanisée, protégée par son propre christ rédempteur.


Valle de Angeles, ancienne cité minière au milieu des montagnes, joliment restaurée mais dont on fait le tour en moins de 10 minutes.

Et enfin, Amalpa sur la petite ile du Tigre, qui est un immense gâchis : l'ile est somptueuse, posée au milieu d'un archipel volcanique dans le golfe de Fonsesca, avec des bâtiments anciens et colorés magnifiquement rénovés. Mais tout est laissé à l'abandon par une population nullement investit dans la préservation de son patrimoine culturel et naturel, et encore moins dans l'accueil des touristes...

La sortie du pays ne permit pas non plus de rehausser notre point de vue sur le Honduras, une horde de conducteurs de tuktuk et de vendeurs a la sauvette nous sauta littéralement dessus à la sortie du bus pour nous extorquer nos dernier lempiras, réussissant même a faire perdre son sang froid à Cédric.
Mais rassurez vous, le Nicaragua semble bien plus accueillant et bien moins cher, ça y est on est des papillons!!!

mardi 13 novembre 2012

HONDURAS : Copán

Nous avons quitté le Guatemala le matin d'un séisme de magnitude 8, ouf!  Et sommes arrivés au Honduras en pleine période électorale. Autant vous dire que c'était tout aussi  mouvementé!

A la frontière, la petite ville de Copán abrite l'une des cités mayas les plus importantes. - Promis, c'est la dernière fois qu'on vous parle des mayas! - Si Tikal est le New York des mayas de part son gigantisme, Copán est surnommée le Paris du monde maya. En effet, cette cité antique se révèle impressionnante, non pas par ses pyramides, mais par l'art architectural et décoratif qui s'y est développé. L'ensemble des temples est magnifiquement sculpté, de nombreuses stèles représentant les rois et divinités sont encore présentes, et le plus long texte maya gravé  sur un temple y est encore en cours de déchiffrage.



En outre un musée très bien conçut permet de mieux se projeter dans l'univers des mayas grâce à des reconstitutions de scènes de vie, et de bâtiments, qui d'ailleurs étaient en réalité tous peints d'un rouge flamboyant.

On y apprend aussi que les mayas seraient les inventeurs du foot, mais a l’époque la balle pesait 4 kg, et l'une des deux équipes était sacrifiée à la fin du match (les archéologues ne savent pas s'il s'agissait des perdants ou des vainqueurs...)!

Ils sont aussi à l'origine de l'érosion des sols causée par une déforestation massive et une culture intensive, qui entraina famines, glissements de terrain, et déclin de leur civilisation. Ce qui est moins glorieux... Enfin cette cité est la seule a avoir préservé ses anciennes pyramides. Lorsqu'un nouveau règne se mettait en place, une nouvelle pyramide était construite par dessus l'ancienne, comme partout dans le monde maya, mais ici un système de souterrains permet de continuer à accéder aux murs extérieurs des anciennes pyramides. L'une d'entre-elles fait aussi office de tombeau, chose unique dans cette civilisation.

Depuis le tatou et le serpent (Cédric et moi, selon nos signes mayas) font route vers le sud et la frontière Nicaraguayenne, en traversant de multiples villages coloniaux. Article à suivre.


mercredi 7 novembre 2012

GUATEMALA : Au coeur des volcans

Notre étape à Huehuetenango était un camp de base pour nous rendre dans un village de montagne, perché a 3600m d'altitude : Todos Santos Cuchumatan. Ici, tous les 1er novembre, on fête les morts d'une manière bien particulière. L'ensemble de la population de la région des hauts plateaux se masse dans le centre du village, parée des ses plus beaux habits traditionnels (portés quotidiennement par les femmes mais ni par les hommes ni par les enfants), pour assister à une course de chevaux qui se tient dans la rue principale, recouverte de sable pour l'occasion. Nous n'avons toujours pas compris les règles de cette course... mais en tous cas elle semble être surtout le prétexte à faire la fête, et à boire beaucoup (et pas que de l'eau...)


Après ce spectacle, nous nous rendîmes à Panajachel, sur les rives du lac Atitlan. Et là, surprise, des touristes! Le lac bordé de volcans en activités est de toute beauté, mais la "ville des gringos" ne présente pas d’intérêts particuliers.

Mais pour arriver là, le voyage en bus fut mémorable : nous sommes descendus d'un premier bus au milieu de nulle part avant de nous rendre compte que nous y avions oublié Joe et les passeports ! Ce fut le début d'une course poursuite un peu étrange, en courant d'abord (enfin Cédric surtout...), puis en sautant dans un second bus plus petit, où nous avons demandé au chauffeur (en anglais, espagnol et langue des signes) de rattraper l'autre bus. Ce qu'il fit avec brio, et en refusant qu'on le paye !!! Merci chauffeur !

Après Panajachel, nous arrivâmes à Antigua. Cette ville, l'une des plus ancienne d’Amérique centrale, fut la capitale du pays du temps de la colonisation espagnole. Mais les ravages de plus de 16 séismes d'envergure, ont eu raison de sa puissance, et la capitale s'est déplacée à Ciudad Guatemala. N'en reste pas moins de très belles demeures organisées autour de patios centraux, de nombreux bâtiments religieux partiellement en ruines, des rues pavées colorées et animées, et un musée ravissant présentant des œuvres de Dali et celles d'un photographe local plein de talent.




Demain nous passerons la frontière pour le Honduras, avec le sentiment d'avoir découvert un beau pays (bien que très pollué), et des gens sincères, honnêtes, discrets (timide?), et respectueux.