Arrivés a Denpasar, le changement fut total : la température d'abord, avoisinant les 35 degrés ; les couleurs ensuite, de blanc, de rose et d'ocre ; les sons, de klaxon et de rires ; et les senteurs enfin, de fleurs et d'épices. Oui, on a bien posé le pied sur un nouveau continent. Le dépaysement est partout, Bali ne vous laisse pas le temps de vous demander où vous êtes, vous êtes continuellement emporté par un tourbillon culturel.
A Legian, ville dans la ville, les timides musulmanes voilées côtoient les hindous dans leurs habits de lumière, et les paisibles bouddhistes. Les 3 religions se rassemblent dans l'acceptation de l'autre et par une gentillesse communicative.
Nous décidons de nous rendre au temple Luhur Uluwatu, a l’extrémité sud de l'ile. Cette escapade en scooter nous vaudra tour a tour : de belles frayeurs car le code de la route semble inexistant, un pot de vin aux flics car nous avions oublié nos permis, une vue magique sur les falaises, la sensation d’être des stars lorsqu’à 3 reprises on nous demandera de poser avec des indonésiens, et enfin une course poursuite avec les singes chapardeurs locataires du temple qui profiterons d'un moment d'inattention pour me voler mes lunettes (appréciez la réactivité de chacun...).
Nous quittons la côte pour rejoindre, en voiture privée s'il vous plait (oui ici on est millionnaire), la ville artisanale de Ubud. Ici, c'est le bouddhisme qui domine. Les maisons sont construites dans les temples, et les temples dans les maisons. Des offrandes sont faites aux dieux chaque jour, même si ce sont les fourmis qui semblent le plus en profiter...
Nous assisterons a une fête de quartier (on nous dira que c'est "comme un anniversaire", et on en saura pas plus) où l'on entonne des chants tout en bénissant tout moyen de locomotion (et dieu(x) sait qu'ils en ont besoin!).
Non loin de là, à Mengwi, nous visitons le Taman Ayun, sorte de ville-temple de la famille royale, qui nous offre ses dizaines de petites tours et ses jardins rafraichissants.
Nouvelle étape dans le Bali rural, à Bedugul, le village est cette fois connoté musulman. On s'en rend encore mieux compte a 5h du matin, réveillé par l'appel du muezzin... C'est le point de départ pour les rizières de Jatiluwih. Le paysage est a coupé le souffle. Le ruissellement de l'eau qui descend les terrasses, les chapeaux chinois qui apparaissent de temps a autre, les buffles qui pataugent deux par deux en tractant un paysan... On est dans un autre monde, une autre époque, a la fois plus douce et plus dure.
Avant de rejoindre la cote nord de l'ile, nous faisons halte au temple Luhur Batukaru, perdu au milieu de la jungle, au bout d'un chemin défoncé, il appelle réellement à la méditation.
Arrivés à Lovina, nous quitterons Bali demain pour Java.
A Legian, ville dans la ville, les timides musulmanes voilées côtoient les hindous dans leurs habits de lumière, et les paisibles bouddhistes. Les 3 religions se rassemblent dans l'acceptation de l'autre et par une gentillesse communicative.
Nous décidons de nous rendre au temple Luhur Uluwatu, a l’extrémité sud de l'ile. Cette escapade en scooter nous vaudra tour a tour : de belles frayeurs car le code de la route semble inexistant, un pot de vin aux flics car nous avions oublié nos permis, une vue magique sur les falaises, la sensation d’être des stars lorsqu’à 3 reprises on nous demandera de poser avec des indonésiens, et enfin une course poursuite avec les singes chapardeurs locataires du temple qui profiterons d'un moment d'inattention pour me voler mes lunettes (appréciez la réactivité de chacun...).
Nous quittons la côte pour rejoindre, en voiture privée s'il vous plait (oui ici on est millionnaire), la ville artisanale de Ubud. Ici, c'est le bouddhisme qui domine. Les maisons sont construites dans les temples, et les temples dans les maisons. Des offrandes sont faites aux dieux chaque jour, même si ce sont les fourmis qui semblent le plus en profiter...
Nous assisterons a une fête de quartier (on nous dira que c'est "comme un anniversaire", et on en saura pas plus) où l'on entonne des chants tout en bénissant tout moyen de locomotion (et dieu(x) sait qu'ils en ont besoin!).
Non loin de là, à Mengwi, nous visitons le Taman Ayun, sorte de ville-temple de la famille royale, qui nous offre ses dizaines de petites tours et ses jardins rafraichissants.
Nouvelle étape dans le Bali rural, à Bedugul, le village est cette fois connoté musulman. On s'en rend encore mieux compte a 5h du matin, réveillé par l'appel du muezzin... C'est le point de départ pour les rizières de Jatiluwih. Le paysage est a coupé le souffle. Le ruissellement de l'eau qui descend les terrasses, les chapeaux chinois qui apparaissent de temps a autre, les buffles qui pataugent deux par deux en tractant un paysan... On est dans un autre monde, une autre époque, a la fois plus douce et plus dure.
Avant de rejoindre la cote nord de l'ile, nous faisons halte au temple Luhur Batukaru, perdu au milieu de la jungle, au bout d'un chemin défoncé, il appelle réellement à la méditation.
Arrivés à Lovina, nous quitterons Bali demain pour Java.